Pour les Arabes, la vie n'est jamais totalement dans la lumière. Elle est partagée entre l'ombre et la clarté, entre la lutte et la paix. L'image de cet homme arabe, sa tête baissée sous une lumière rouge qui éclaire une partie de son corps, symbolise parfaitement cette réalité. Nous grandissons avec cette constante dualité : une partie de nous est éclairée, l'autre reste dans l'ombre, souvent à cause des défis que l'on doit affronter en raison de notre origine. Dans le monde, il existe des endroits où l’on trouve l’acceptation, la chaleur, l’opportunité, mais il y a aussi des zones d’ombre, des moments de doutes et de lutte, où on se sent marginalisé.

Cette image représente une personne qui marche dans la vie avec cette dualité. Une partie de son corps baigne dans une lumière intense, représentant la possibilité, l'espoir et l'avenir, mais l'autre reste dans l'ombre, un reflet de l’oppression, des jugements ou des barrières sociales. Vivre en tant qu'arabe, c'est constamment naviguer entre ces deux pôles. D'un côté, il y a la reconnaissance, la possibilité de briller, mais de l'autre, il y a l'incompréhension, les défis quotidiens liés à l'identité, aux stéréotypes, et à l'acceptation.

Mais cette image parle aussi de la beauté de cette expérience. Cette lumière et cette ombre coexistent, elles ne sont pas opposées mais interdépendantes. Elles montrent que même dans l'ombre, il y a de la force, de la résilience. La lumière n’est pas plus précieuse que l’ombre, elles sont deux côtés d’une même pièce, formant l’histoire de notre parcours. Ces contrastes font partie de notre histoire, de notre identité. L'homme dans cette image incarne cette force intérieure, ce chemin parcouru entre les zones de lumière et d'ombre, une existence pleine de défis mais aussi de potentialités.

Il est possible de marcher dans l'ombre tout en ayant les yeux rivés sur la lumière. Cette lumière, parfois éphémère, guide chacun de nous vers un meilleur avenir, mais c’est dans l’ombre que l’on trouve aussi la force de grandir, de se redéfinir, de se réinventer. La lumière peut briller fort, mais ce n’est pas la lumière seule qui fait le caractère, c’est aussi l’ombre qui nous façonne, qui nous apprend à apprécier la lumière quand elle arrive. C’est ce chemin entre lumière et ombre qui nous définit, qui rend chaque jour de notre existence un peu plus significatif.