Dans la culture arabe, se cacher derrière ses mains n'est pas simplement un geste physique, c'est un reflet d'une réalité plus profonde. C’est l’expression d’une volonté de protection face à un monde extérieur souvent impitoyable. Cet homme, dont le regard est marqué par la détermination et la douleur, cache son visage avec ses mains. C’est un geste de défense, comme si, à travers ses paumes, il pouvait se protéger des épreuves de la vie, des regards extérieurs, ou encore des stéréotypes qui le poursuivent.

En grandissant dans des environnements où la vulnérabilité n’a pas sa place, cet homme apprend à se cacher. L’arabe, dans ses luttes sociales et raciales, utilise parfois ses mains pour masquer ses émotions, ses peurs ou ses insécurités. C’est un geste que l’on retrouve dans les moments de stress, de conflit intérieur ou encore de solitude, quand l’individu sent qu’il doit se protéger de l’invisible. C’est aussi un acte de résistance, une manière de dire que, malgré tout, il se relève, même quand il doit masquer une partie de lui-même. Les mains, ici, deviennent une frontière invisible entre ce qui est montré et ce qui est dissimulé, entre l’individu et la société.

Le masque n'est pas toujours une option, mais dans ce cas, il permet à cet homme de se confronter à ses propres combats sans devoir tout dévoiler. Derrière ses mains, il préserve ce qu’il y a de plus intime en lui, tout en étant prêt à affronter ce que l’on attend de lui.