Dans cette image, l’ombre qui recouvre partiellement le visage de l’homme arabe symbolise une forme de protection, un mécanisme que beaucoup dans le quartier utilisent pour se préserver. En effet, dans certains milieux urbains, les apparences sont souvent trompeuses et l’on ne peut jamais vraiment savoir à qui l’on a affaire. L’ombre, ici, représente cette manière de se dissimuler, d'entrer dans un jeu de mystère pour éviter d’être vulnérable. Il est essentiel de savoir garder une part de son identité cachée, d'opter pour la discrétion dans un environnement où la visibilité peut signifier une faiblesse.

L’homme arabe dans le quartier doit parfois jouer avec cette ombre, la manipuler à son avantage, pour se protéger des regards indiscrets et des jugements hâtifs. C’est aussi une manière de montrer qu’il ne se laisse pas facilement approcher, que l’on ne peut pas le lire comme un livre ouvert. Les ombres qui se dessinent sur son visage rappellent que derrière chaque regard, chaque parole, il y a une réalité plus complexe, et c’est à travers cette complexité qu’il doit naviguer pour rester sûr de lui et de ses intentions.

C'est une forme de stratégie qui se met en place dans l'interaction sociale. En quartier, l’omniprésence de l’ombre devient une manière de contrôler son image, de choisir ce que l’on veut montrer et ce que l’on veut cacher. L'ombre n’est pas simplement une absence de lumière, elle devient un outil stratégique dans un environnement où chaque mouvement compte.